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Messages

Jeanne chez les Autres

Hier,  j’ai eu la chance d’assister au lancement du premier roman de Marie Larocque aka Mémé Attaque Haïti , oui, oui, celle que j’ai brièvement visité à Jacmel , il y a presqu’un an.  Je dis bien le lancement de son premier roman, parce que je crois, enfin j’espère, qu’il y en aura d’autres.  Il y avait foule et ça fait vraiment plaisir de voir l’aboutissement d’un si long projet couronné d’un premier succès, car ce lancement à lui seul en fût un. Je suis rentrée avec mon exemplaire à la main, impatiente de voir le matin arriver afin de m’y plonger en toute tranquillité.  Ce matin donc, c’est dans mon lit que j’en ai tourné les feuillets, sans vouloir m’arrêter, sans vouloir que ça s’arrête.  Jeanne chez les Autres est un de ces livres qui nous transportent dans le monde qu’ils mettent en place, un monde dans lequel le lecteur-voyeur impuissant n’a de cesse de vouloir pénétrer plus avant.  Marie Larocque nous offre un récit criant de vérité, même dans les situations

Maudite sauvage!

J'ai un bon ami marseillais avec qui je communique par courriels très fréquement, mais aussi sporadiquement.  Je suis une infidèle quand il s'agit de maintenir une correspondance au long cours, et comme on se cause depuis déjà plus de 12 ans, c'est tout un contrat!  Parfois, je remets à plus tard, et puis le plus tard se transforme en pur oubli.  Mais aujourd'hui, je l'ai gratifié de deux courriels, je me trouve tellement fine!! En fait, ce sont deux réponses à ses envois inquiets, puisqu'en bonne infidèle, j'ai négligé de lui retourner la politesse sur une missive, il y a bien deux semaines de ça. En premier lieu, tôt ce matin et comme je ne disposais pas de beaucoup de temps, je lui ai simplement fait savoir que j'allais en leçon d'aquarelle en plein air et que je lui ferais part de ma journée dès mon retour, le tout accompagnée de la libellule et d'une page de fruits (ben je peux pas dire une coupe, ni un bol!) parce qu'il s'i

Toute une vie

Vous êtes avertis, ce billet traite de chats.  Si ça vous hérisse le restant de poil, ben raccrochez immédiatement. Oui, je parle de chats, en fait d'une chatte:  ma vieille Noukie, née dans le fond de ma garde-robe par une journée pluvieuse de l'automne 1996, d'une mère de ruelle qu'on aurait dite peinte au rouleau et d'un père tout ce qu'il y a d'inconnu.  On le suppose beau matou à longs poils, puisque Noukie, la plus feluette, sa soeur et son frère, les gros gras, avaient tous une fourrure à faire blêmir d'envie leur pauvre p'tite-mère au pelage ras comme une gazon de terrain de golf.  Pour faire une histoire courte, tout ce beau monde vécu chez moi, dans mon petit 4 1/2 de l'époque, jusqu'à ce que, quelques mois après la naissance de ma fille, cette gentille tribu développa une habitude quotidienne très désagréable, celle de faire pipi devant ma porte de chambre tous les jours, fériés ou non.  Après un long moment de ce traitement

Partie en peur... encore une fois!

Oh my God! Oh, my God!!!  Que j'aime ça quand je pars sur une balloune pis que je vire folle à force de courir après un idéal qui m'échappe constamment! La dernière lubie du moment s'appelle aquarelle, pis j'ai de quoi m'occuper un bon bout de temps avant de parvenir à en tirer ce que j'ai envie d'en tirer.  J'ai ben peur de me décourager avant d'y arriver et de tout laisser en plan, comme ça m'arrive trop souvent.  Combien de projets inachevés, combien de débuts prometteurs soudainement avortés, je ne les compte plus! Mais c'est pas ça qui va m'empêcher d'essayer, encore et toujours, quelque chose de nouveau (pour moi) et qui m'interpelle.  Si j'ai un défaut qui est une qualité, c'est que je suis têtue et que je m'archane longtemps sur les trucs que je trouve difficiles, souvent jusqu'au moment où, finalement, j'arrive à un résultat qui me satisfait.  Une fois cette étape franchie, ouste, on passe à un aut

Cure de jouvence

Madame Récamier Ça fait déjà un moment que je me sens raplapla, c'est pas la grande forme.  Souvent, je me dis que c'est l'âge, mais aussi la cigarette, l'alcool, la sédentarité, l'ennui des longues journées à ne pas trop savoir quoi faire de moi-même (ben oui,  même si la vie est belle, ça arrive!), le manque d'air frais, name it.  Mais il y a tout de même des limites à l'incomfort que je peux endurer et j'ai décidé, la semaine dernière, de prendre le taureau par les cornes et de remédier au moins à une de ces causes.  Et je l'ai eu ma cure de jouvence!  Ça a marché, je me sens comme une petite fille presque toute neuve! Oui, j'ai pris la décision de bouger, une petite séance d'exercice, dehors au grand air, avant de préparer le souper devrait pouvoir tout arranger, ou du moins compenser un peu pour le reste, que je me suis dit.  Mais, je ne suis pas une sportive, je ne l'ai jamais été.  J'ai beau vouloir, ça ne marche juste

Semaine de fous!!!

On sort tout juste d'un tournage, une grosse production américaine dont le budget ne se compte plus!  Quelle aventure!! Mais, comme on dit, on apprend avec le temps et on ne nous y reprendra plus! Cette 'comédie' a commencé en juillet dernier, alors que nous recevions une offre pour une figuration principale (!!) dans un gros blockbuster.  Naturellement, les offres, ç'a toujours l'air alléchant.  On nous fait miroiter le nom connu du réalisateur, ceux des grandes 'veudettes' américaines qui seront sur le set, l'expérience fantastique qui en découlera et bien sûr, l'intérêt d'ajouter ce type de performances au portfolio. Oui, la première approche contient tous les éléments de la drague, on se sent désiré, voulu, irrésistible!  Et là, comme ça arrive souvent, une autre offre se présente au même moment, une série télévisée, mais celle-là requiert une audition, donc on nous suggère de sauter sur la première, puisque la demande en mariage est déjà d

Gros week end... mais je dois parler du retour (2-3 octobre)

C'est difficile de garder le cap vers le passé, même récent, quand des événements nouveaux s'amènent sur le parcours. Ce week-end, nous avons enfin eu l'occasion de visionner le film Catimini , de Nathalie St-Pierre, pour lequel ma belle Joyce a obtenu un rôle au printemps 2011.  C'est dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma que nous avons finalement pu voir le produit fini, et, même avec un parti-pris certain (môman oblige), j'ai beaucoup aimé.  C'est un film dur, triste, mais le sujet, les cruautés au quotidien, mine de rien, est traité tout en nuances.  Ce fut un beau moment que de voir toutes les filles (et le garçon) rassemblées à nouveau sous le regard de Nathalie St-Pierre, qui leur a offert à toutes, en les choississant pour incarner ses personnages, une expérience hors du commun. Une partie de l'équipe de Catimini au Festival du Nouveau Cinéma (Joyce est à droite, veste rouge et magnifique sourire) Revenons donc à Haiti, si ça vous dit