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Messages

Affichage des messages du 2013

Jeanne chez les Autres

Hier,  j’ai eu la chance d’assister au lancement du premier roman de Marie Larocque aka Mémé Attaque Haïti , oui, oui, celle que j’ai brièvement visité à Jacmel , il y a presqu’un an.  Je dis bien le lancement de son premier roman, parce que je crois, enfin j’espère, qu’il y en aura d’autres.  Il y avait foule et ça fait vraiment plaisir de voir l’aboutissement d’un si long projet couronné d’un premier succès, car ce lancement à lui seul en fût un. Je suis rentrée avec mon exemplaire à la main, impatiente de voir le matin arriver afin de m’y plonger en toute tranquillité.  Ce matin donc, c’est dans mon lit que j’en ai tourné les feuillets, sans vouloir m’arrêter, sans vouloir que ça s’arrête.  Jeanne chez les Autres est un de ces livres qui nous transportent dans le monde qu’ils mettent en place, un monde dans lequel le lecteur-voyeur impuissant n’a de cesse de vouloir pénétrer plus avant.  Marie Larocque nous offre un récit criant de vérité, même dans les situations

Maudite sauvage!

J'ai un bon ami marseillais avec qui je communique par courriels très fréquement, mais aussi sporadiquement.  Je suis une infidèle quand il s'agit de maintenir une correspondance au long cours, et comme on se cause depuis déjà plus de 12 ans, c'est tout un contrat!  Parfois, je remets à plus tard, et puis le plus tard se transforme en pur oubli.  Mais aujourd'hui, je l'ai gratifié de deux courriels, je me trouve tellement fine!! En fait, ce sont deux réponses à ses envois inquiets, puisqu'en bonne infidèle, j'ai négligé de lui retourner la politesse sur une missive, il y a bien deux semaines de ça. En premier lieu, tôt ce matin et comme je ne disposais pas de beaucoup de temps, je lui ai simplement fait savoir que j'allais en leçon d'aquarelle en plein air et que je lui ferais part de ma journée dès mon retour, le tout accompagnée de la libellule et d'une page de fruits (ben je peux pas dire une coupe, ni un bol!) parce qu'il s'i

Toute une vie

Vous êtes avertis, ce billet traite de chats.  Si ça vous hérisse le restant de poil, ben raccrochez immédiatement. Oui, je parle de chats, en fait d'une chatte:  ma vieille Noukie, née dans le fond de ma garde-robe par une journée pluvieuse de l'automne 1996, d'une mère de ruelle qu'on aurait dite peinte au rouleau et d'un père tout ce qu'il y a d'inconnu.  On le suppose beau matou à longs poils, puisque Noukie, la plus feluette, sa soeur et son frère, les gros gras, avaient tous une fourrure à faire blêmir d'envie leur pauvre p'tite-mère au pelage ras comme une gazon de terrain de golf.  Pour faire une histoire courte, tout ce beau monde vécu chez moi, dans mon petit 4 1/2 de l'époque, jusqu'à ce que, quelques mois après la naissance de ma fille, cette gentille tribu développa une habitude quotidienne très désagréable, celle de faire pipi devant ma porte de chambre tous les jours, fériés ou non.  Après un long moment de ce traitement

Partie en peur... encore une fois!

Oh my God! Oh, my God!!!  Que j'aime ça quand je pars sur une balloune pis que je vire folle à force de courir après un idéal qui m'échappe constamment! La dernière lubie du moment s'appelle aquarelle, pis j'ai de quoi m'occuper un bon bout de temps avant de parvenir à en tirer ce que j'ai envie d'en tirer.  J'ai ben peur de me décourager avant d'y arriver et de tout laisser en plan, comme ça m'arrive trop souvent.  Combien de projets inachevés, combien de débuts prometteurs soudainement avortés, je ne les compte plus! Mais c'est pas ça qui va m'empêcher d'essayer, encore et toujours, quelque chose de nouveau (pour moi) et qui m'interpelle.  Si j'ai un défaut qui est une qualité, c'est que je suis têtue et que je m'archane longtemps sur les trucs que je trouve difficiles, souvent jusqu'au moment où, finalement, j'arrive à un résultat qui me satisfait.  Une fois cette étape franchie, ouste, on passe à un aut